Après un départ très hésitant, et un véritable coup de frein donné par les grands acteurs du monde des déchets, la technique de pyrolyse des plastiques semble finalement faire son chemin et intéresser les industriels, qui cherchent des alternatives au plastique pour leurs emballage.

La pyrolyse des plastiques permet la production d’une huile que l’on peut assimiler au pétrole brut et donc être réutilisée pour produire de nouveaux plastiques. C’est ce que nous présentions dans un article de blog précédent « le pétrole revient au pétrole ».

Un article des Techniques de l’Ingénieur présente une étude initiée par un consortium d’industriels réunissant Total (leader mondial du pétrole, et fabricant de plastique) et Mars et Nestlé, deux pontes de l’industrie agroalimentaires, en recherche de méthodes innovantes pour verdir leurs activités. Ils ont collaboré avec la société Recycling Technologies, qui propose un procédé innovant de recyclage des plastiques par pyrolyse. 

L’huile ainsi produite pourra rentrer dans le processus de production de ces acteurs, et diminuer leur dépendance aux énergies fossiles. 

Une fois les premiers tests validés, les industriels évalueront la possibilité financière et économique d’avoir leur propre unité de pyrolyse sur site de production, pour maitriser eux même leurs flux.

Cet article est encourageant car il traduit une prise de conscience des grands groupes pour la transformation des plastiques en pétrole. 

Cette transformation « plastic to fuel » est la seule possibilité actuelle de traiter les déchets dans les pays qui n’ont pas les moyens fiscaux de payer les milliards dédiés au traitement des déchets dans les pays riches.

Déjà de nombreux fournisseurs, en Europe et en Asie, proposent des solutions adaptées aux économies émergentes.

Nos plateformes de valorisation les intègrent.

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