Au Sénégal, le jeune entrepreneur et militant, Modou Fall, s’est lancé dans un projet de rendre tout le territoire sénégalais propre.

Modou Fall également connu sous le nom de « l’homme plastique », est actuellement à la tête de l’association « un Sénégal propre » qu’il a créé en 2006.

Cet ancien militaire s’est lancé dans cette épopée de protection de l’environnement car comme il le dit : « C’est du poison. Pas de recyclage. Qu’on arrête de produire des sacs plastiques ».

En moyenne, 200 000 tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année au Sénégal, mais seulement 9 000 d’entre elles seront traitées ; le reste étant déversé dans la nature et les océans.

La loi contre le péril plastique

Depuis le 4 janvier 2016, les supermarchés, boutiques et marchés ne distribuent plus de sachets plastiques.

Une première loi pour interdire les sachets dits de« faible micronnage » avait été votée en 2015 ; mais mal appliquée, elle fut abrogée et remplacée par celle de 2020 « un Sénégal Propre ».

Chaque jour, plus de 5 millions de déchets plastiques circulent dans les rues du Sénégal, affirme le ministre de l’environnement, Abdoulaye BALDÉ.

Modou Fall a ainsi lancé un ultimatum au gouvernement sénégalais pour leur apporter des réponses concrètes. Parmi ses demandes, il souhaite que son association fasse partie du programme mis en place.

L’« homme plastique » mise tout sur la sensibilisation

Désireux de transformer son pays en pays propre, « l’homme plastique » sensibilise la population de son pays contre les méfaits des déchets plastiques sur l’environnent.

Il a mise en place une stratégie reposant sur le troc ; il se rend donc auprès de commerçants et procède à un échange de sac en kraft contre leurs sachets plastiques.

Ses œuvres ne s’arrêtent pas là, vu qu’il va jusqu’à mettre en place des campagnes pour apporter des connaissances et apprendre aux sénégalais comment transformer les pneus usagés en matériaux de jardinage.

‍

------------------------

‍

The plastic peril, a struggle for the "Senegalese plastic man »

In Senegal, the young entrepreneur and activist, Modou Fall, has embarked on a project to make the entire Senegalese territory clean.

Modou Fall, also known as the "plastic man," is currently the head of the "clean Senegal" association he created in 2006.

This former soldier has embarked on this saga of environmental protection because, as he puts it: "It is poison. We do not recycle anything. We must stop producing plastic bags ”.

On average, 200,000 tonnes of plastic waste is produced each year in Senegal, but only 9,000 of it will be processed; the rest being dumped in nature and the oceans.

The law against plastic peril

Since January 4, 2016, supermarkets, shops and markets no longer distribute plastic bags.

A first law to ban so-called “low-micron” bags was passed in 2015; but poorly applied, it was repealed and replaced by that of 2020 “a clean Senegal”.

Every day, more than 5 million plastic waste circulates in Senegalese streets, says Environment Minister Abdoulaye Baldé.

Modou Fall thus issued an ultimatum to the Senegalese government to provide them with concrete answers. Among his requests, he wants his association to be part of the program put in place.

The "plastic man" wants to focus on awareness

Eager to transform his country into a clean country, "the plastic man" is raising awareness among the population of his country against the harmful effects of plastic waste on the environment.

He implemented a strategy based on barter; he therefore goes to stores and proceeds to exchange a kraft bag for their plastic bags.

His works do not stop there, since he has established information campaigns and wants to teach Senegalese how to transform used tires into gardening materials.

‍