Les diverses solutions de traitement des déchets actuelles permettent d’apporter une solution à la pénurie de certaines matières premières, pour la plupart issues des énergies fossiles, réduisant par la même occasion leur impact environnemental.

Depuis plus d’un siècle, les technologies de traitement et de valorisation des déchets ont diminué massivement le volume de déchets enfouis dans les pays ayant instauré une gestion maitrisée de ces derniers.

Ainsi, la carbonisation des déchets organiques, permet de créer du charbon vert, l’incinération, massivement utilisée dans les pays occidentaux, de créer de la vapeur pour alimenter les réseaux de chaleur, la méthanisation de créer des gaz pour l’alimentation des transports municipaux, etc.

Une autre technologie permet de réduire drastiquement le volume des déchets plastiques : la dépolymérisation (également appelée pyrolyse).

Par un procédé de chauffage de la matière, le plastique est transformé en huile, assimilable à du carburant.

Mode de transformation de la pyrolyse

La pyrolyse est un procédé qui est réalisé essentiellement entre des températures de traitement comprises entre 300 et 550°C, avec un long temps de séjour de la charge à traiter dans le réacteur. Les vitesses de chauffe sont comprises entre 0,01 et2°C par seconde, ce qui favorise la production de la matière liquide.

Avec une température de chauffe plus importante, il est possible d’obtenir du gaz pyrolytique.

Ainsi, selon la production souhaitée, on peut paramétrer le réacteur pour produire du gaz ou de l’huile pyrolytique.

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Une technologie simple, rapide et efficace

C’est cette technologie que « Plastic Odyssey »,  une jeune entreprise, a décidé d’installer sur son bateau pour sillonner les mers.

Cette équipe d’ingénieurs, aidée de bénévoles, s’est lancée dans la collecte de déchets plastiques en mer sur son bateau de six mètres de long et munie d’une unité de pyrolyse.

Bien que la tâche soit lourde, ils espèrent apporter une solution au problème de l’accumulation des plastiques dans les océans, en les récupérant et les transformant immédiatement sur place en carburant pouvant alimenter leur bateau grâce à la pyrolyse.

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From petroleum to petroleum

The various current waste treatment solutions provide a solution to the shortage of certain raw materials, most of which come from fossil fuels, while reducing their environmental impact. 

For more than a century, waste treatment and recovery technologies have massively reduced the volume of waste sent to landfill in countries that have implemented controlled waste management.

Thus, the carbonization of organic waste makes it possible to create green charcoal. Incineration, widely used in Western countries, makes it possible to create steam to supply heating networks. Finally, anaerobic digestion makes it possible to create gas to supply municipal transport, etc.

Another technology has drastically reduced the volume of plastic waste: depolymerization (also called pyrolysis).

Through a process of heating the material, the plastic is transformed into oil, similar to fuel.

Pyrolysis transformation

Pyrolysis is a process which is carried out essentially between 300 and 550 ° C., with a long residence time of the feed to be treated in the reactor. The heating rates are between 0.01 and 2 ° C per second, which promotes the production of liquid material.

With a higher heating temperature, it is possible to obtain pyrolytic gas.

Thus, depending on the desired output, the reactor can be adjusted to produce gas or pyrolytic oil.

Simple, fast and efficient technology

It is this technology that "Plastic Odyssey", a young company, has decided to install on its boat to sail the seas.

This team of engineers, helped by volunteers, has embarked on the marine plastic waste collection on its six-meter-long boat equipped with a pyrolysis unit.

Although the task is onerous, they hope to provide a solution to the problem of plastic accumulation in the oceans, by collecting it and immediately transforming it into fuel that can feed their boat by a pyrolysis system.

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