Le Congrès mondial pour la nature qui se tient du 3 au 11 septembre 2021 à Marseille est le premier événement majeur depuis la pandémie et doit amorcer la relance fondée sur la nature, les changements climatiques et la biodiversité. Les acteurs de la finance sont tous réunis autour de ce congrès pour présenter entre autres leurs mesures d’investissements disponibles et s’engager dans la transition.
Organisé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, leCongrès mondial pour la nature réunit au cours de la semaine près de 5 000 personnes. Organisé en amont des rendez-vous internationaux décisifs tels que la COP 26 pour le climat de Glasgow en Ecosse et la COP15 pour la diversité de Kunming en Chine, il constitue un événement crucial de mobilisation et de recherche de solutions.
Une attention particulière sera portée sur les actions des banques publiques de développement et des acteurs privés de financement et sur leur rôle dans la transition.
Ces acteurs soutiennent par leurs financements les actions d’innovation, de reconstruction, d’inclusion sociale (éducation, sensibilisation, emploi), et permettent de stimuler le développement et la croissance des économies, notamment dans les pays du Sud.
Le Congrès mondial de la nature de l’UICN à Marseille doit explorer les possibilités d’engager les systèmes économiques et financiers vers la durabilité. La communauté de la conservation de la biodiversité et de la nature met en avant le rôle majeur du secteur privé pour combler le déficit de financement. En effet, à l’heure actuelle, la protection de la nature ne peut plus dépendre uniquement de fonds philanthropiques et publics.
Le rôle essentiel des investisseurs pour l’atteinte des objectifs
Le Cadre Mondial de la Biodiversité post-2020 définit les contours nécessaires pour mobiliser le plus efficacement possible les capitaux publics et privés et les orienter vers le financement de modèles économiques transformateurs. C’est en partant de ces exigences que les acteurs financiers doivent orienter leurs financements.
À l'heure actuelle, il y a une prise en compte limitée des risques et opportunités liés à la nature dans la prise de décision financière et des efforts limités pour mobiliser le secteur financier pour la conservation de la nature. Compte tenu du déficit actuel de financement de la biodiversité au niveau mondial, le rôle des financements publics et privés sera essentiel pour relever le défi de la mobilisation des ressources et atteindre pleinement les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité post 2020.
Anviga travaille avec des fonds de financement environnementaux internationaux qui accompagnent les porteurs de projets dans la réalisation de leurs objectifs. Nous sommes convaincus que pour attirer les investisseurs privés, il est primordial de les mettre en relation avec des projets attrayants, et d’établir un lien entre réponse aux enjeux climatiques et de protection de la nature, et rentabilité économique.
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